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L’occupation américaine, la « grande blessure »

Que reste-t-il de nos souvenirs de l’occupation américaine d’Haïti ? Une blessure de l’âme collective, des squelettes dans le placard des occupants, des martyrs…et un héritage colonialiste. De l’amnésie aussi. Pour le centenaire de l’événement, les éditions Mémoire d’encrier ont publié en 2015 un opuscule de Max U. Duvivier.

Claude Gilles
Par Claude Gilles
05 févr. 2016 | Lecture : 5 min.
Par Claude Gilles « Trois études sur l’occupation américaine d’Haïti (1915-1934) », tel est le titre d’une œuvre posthume de Max U. Duvivier (1917-2002) publiée en 2015 par les éditions Mémoire d’encrier. L’opuscule porte sur trois moments tumultueux des relations entre Haïti et les États-Unis. Son originalité tient à sa nomination du phénomène, à savoir : « grande blessure » collective du premier peuple noir, libre et indépendant. La première étude de cette monographie, en effet, renvoie à la mission Fuller considérée comme le dernier épiso
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