Si les élections ne déterminaient pas une grande partie de l’activité politique, économique et sociale de ce pays, il faudrait lâcher un grand rire après avoir lu le rapport de la Commission d’évaluation électorale indépendante (CEEI) et après avoir écouté les explications des membres de ladite Commission dont chacun essaye de sauver sa patate, celle de ses bailleurs ou ses intérêts. Le rapport est calamiteux pour les élections, pour le Conseil électoral, pour le pays et pour nous comme peuple. Pourtant, on veut chanter que tout va bien. On pou