Le pays retient son souffle à environ deux semaines des élections fixées au 25 octobre prochain. On redoute de revivre le scénario du 9 août dernier. Les conditions dans lesquelles le premier tour des législatives s'est déroulé font douter même les plus optimistes du bon déroulement du premier tour de la présidentielle. Le doute est légitime dans la mesure où le Conseil électoral provisoire (CEP) donne l’impression qu’il ne maîtrise toujours pas la machine électorale. Quelque deux mois après la tenue du premier tour des législatives et à enviro