Dire que le mérite de l’introduction du débat formel sur les droits économiques, sociaux et culturels (DESC) en Haïti revient à la troisième législature du parlement jeunesse d’Haïti ne relève pas d’une imposture historique. Au contraire, c’est réhabiliter, à sa juste dimension, le travail d’une jeunesse avant-gardiste qui, dès la fin de l’année 2011, a su embrasser à temps les défis réels qui constitueront la trame principale des luttes juridico-politiques du XXIe siècle dans le pays. Le simple rappel de cet évènement serait à lui seul le symb