« Je suis le symbole de la pauvreté extrême »
Guerda est une femme ordinaire. 45 ans, cheveux crépus coiffés en de très petites nattes, un peu d’embonpoint. Le prototype d’une mère haïtienne qui travaille dur pour faire l’éducation des enfants et gagner de quoi faire vivre sa famille. Sa tenue modeste laisse à peine croire qu’elle fut député. Aucun signe extérieur de richesse ne transparaît quand elle arrive au rendez-vous fixé pour l’entrevue. Sans les sirènes, sans les agents de sécurité dont s’accoutrent les potentats d’ici. Seul son mari l