Au cours de mes études scolaires, j’ai bien peur de n’avoir jamais lu Ducasse Hyppolite, ravagé par l’impéritie intellectuelle et les maléfices du temps. Je dois avoir vaguement feuilleté ses poèmes lorsque je réalisais mon Anthologie de nouvelles haïtiennes pour y chercher la fameuse citation de Frédéric Marcelin sur l’art mal rendu chez nous. Ce poète précoce est inspiré; si bouleversant, qu’il pourrait communiquer sa flamme aux musiciens. Ducasse a beaucoup de talent mais aucune prétention, c’est pour cela qu’il touche avec l’étonnante préci