Le capitalisme: une accumulation de rentrées modestes

Ce soir-là, à la réunion d’alumni il y eut une discussion amicale, jamais sulfureuse, sur le désir de richesse dans l’exercice de la libre entreprise.

Jean-Claude Boyer
Dimanche 21 juin 2015
Par Jean-Claude Boyer Dimanche 21 juin 2015
03 juil. 2015 | Lecture : 2 min.
Ce soir-là, à la réunion d’alumni il y eut une discussion amicale, jamais sulfureuse, sur le désir de richesse dans l’exercice de la libre entreprise. On était en train de supputer sur la meilleure manière de renflouer la caisse quand l’un des membres du comité de direction émit un commentaire troublant : «Je préfère vendre mille tickets d’entrée à mille gourdes que cent mille billets à cinquante gourdes.» Cette affirmation fut faite avec une telle assurance que les participants ne pesèrent pas du premier coût sa gravité et son côté spécieux.
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