Education, le pire est à venir si on ne stoppe pas les mauvais enseignants

Si votre enfant est dans une bonne école, vous ne comprendrez rien au mal qui ronge l’école haïtienne. Dans le public, des chercheurs d’emplois finissent par devenir enseignants en ayant l’Etat à l’usure. Dans le privé, des écoles poussent comme du djondjon pour toucher les subventions diverses du PSUGO, de l’EPT, des ONG et des autres donateurs. Elles non n’ont pas toujours les meilleurs enseignants. L’Etat et le privé investissent dans l’éducation, mais pas dans la formation des maîtres ni dans leur sélection. Les écoles normales borlettes ont pignon sur rue. De vraies fausses écoles sont sur les rangs et passent parmi la foule.

Frantz Duval,
Séoul,
23 mai 2015
Par Frantz Duval, Séoul, 23 mai 2015
22 mai 2015 | Lecture : 5 min.
Il n’y a aucune profession, aucun corps de métier, où m’importe qui peut un jour franchir les portes d’un établissement, s’asseoir, attendre, puis réclamer douze, vingt-quatre, soixante mois d’arriérés de salaire. Pour avoir travaillé ou pas. On ne peut pas le faire dans les hôpitaux et se déclarer garçon de salle, infirmière ou médecin. On ne peut pas le faire en s’installant dans un commissariat ou un poste de police même s’il est abandonné. On ne peut pas le faire dans un tribunal et devenir greffier, huissier ou juge. On ne peut le faire
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