La fin du second mandat du Président Préval n’aurait pas pu être plus problématique. Contre vents et marées, le chef d’État tentait de maintenir un minimum de normalité dans le pays. Mais la mission était d’autant plus difficile que l’heure était venue de choisir son successeur. Et comme cela se produit toujours dans de telles circonstances, la tension allait crescendo ; en plus, à la crise politique-électorale s’ajoutaient les dilemmes de la construction et de la propagation de l’épidémie de choléra. Malgré cela, les confrontations politiques