Depuis l’annonce du président dominicain Danilo Medina, lors de son discours du 27 février 2015 à l’occasion de la fête nationale de l’indépendance, précisant l’imminente déportation des Haïtiens non documentés et des Dominicains d’origine haïtienne à partir du 15 juin 2015 , sans autres considérations et sans aucune forme de procès, on doit s’attendre au pire. D’un côté comme de l’autre, rien n’est dit au sujet des moyens qui seront utilisés pour effectuer ces irrémédiables rapatriements, ni des dispositions qui seront prises afin d’accue