Même lorsqu’il était imprudent de parler de démocratie en Haïti, certains journalistes n’ont jamais badiné avec les mots dans leurs considérations sur le sport national et ses faiblesses. Ils ont voulu exploiter leur droit d’opiner à une époque où l’on épiait même l’imagination. De la fin des années 60 à nos jours, même si certains ont parfois tendance à quitter les rails, les chroniqueurs sportifs se sont, pour la plupart toujours arrangés pour ne pas rater le train.
Parfois, on leur colle toutes sortes d’épithètes : censeurs, emmerdeurs, dé