Charles Castel parle politique par ces temps où le pays a le nez dans le guidon des élections. Ses mots, scalpel, tranchent froidement la pomme de nos faiblesses, de nos incapacités à initier, sur la base d’un consensus national entre les élites et les forces vives, les réformes indispensables pour sortir du trou du sous-développement. « Il y a des réformes censées et urgentes que nous devons faire », a appelé Charles Castel, gouverneur de la BRH, pendant la causerie des banquiers sur le crédit et les freins, jeudi, à la cinquième édition du So