À Morne Calvaire, sur un pan de montagne abrupt donnant une effroyable vue sur Jéricho, l’un des bidonvilles invisibles de Port-au-Prince, des ouvriers sont à pied d’œuvre. Illico, une évidence s’impose : ce chantier est difficile d’accès. « On fait tout avec la force humaine », explique Bety Ledix, ingénieur résident pour l’Entreprise de construction électromécanique (ECEM). Ici, pour remplacer les pylônes en bois – détériorés sous l'effet des ans – par des pylônes métalliques pour un meilleur transport du courant électrique dans les hauteurs