Ambiance chaude. Brouhaha à l’entrée : pas de billet, pas d’accès à ce concert gratuit. Les sécurités résistent en vain à la pression d'une foule assoiffée de musique et à bout de patience. Quelques mots de bienvenue du nouveau directeur de l’institut, Jean Mathiot, et le spectacle commence.
Emeline Michel, micro en main, scarf pendu sur son épaule, taille moyenne, sourire vissé aux lèvres, gravit le plancher sous un tonnerre d’applaudissements. Des claquements de mains pour ameuter l’avenue Lamartinière. « Wouch ! Gad’on fanm Juzu », susurr