Le rara haïtien: « une manifestation socioculturelle et mystique »

En Haïti, après la période carnavalesque, vient le Carême. Cette période est notamment marquée par les festivités de rara. Que ce soit à Léogâne, à Paillant ou dans d’autres villes du pays, les habitants participent massivement aux activités entourant cette manifestation populaire. Pour cerner les fondements du rara haïtien, les prêtres de vaudou Lyonel Dupont, Sony Louis et le sociologue Jean Marie Désiré, responsables de l’une des bandes de rara de Léogâne, ont fait le point sur ce sujet.

Jhonson Baptiste
Par Jhonson Baptiste
01 avr. 2015 | Lecture : 3 min.
Les festivités de rara sont célébrées au cours de la période pascale. Des milliers d’Haïtiens accordent une grande importance à ce rituel. Jean Marie Désiré, responsable des relations publiques de la «Fleur de rose », une bande de rara de Léogâne, explique que le phénomène du rara haïtien tire son origine de la période précolombienne, mais qu’il s’est développé davantage au cours de la période d’esclavagisme, notamment dans le cadre du marronnage. À l’époque, « c’était un rara sans tambour, ni bambou, mais qui avait une portée révolutionnaire»
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