Sur la cour du lycée Firmin en ce mercredi matin frisquet, entre des murs griffonnés de graffitis qui renvoient à des adolescences évaporées, des élèves tuent le temps entre de grands rires. Cette fois-ci, pas de grève des enseignants. Mais certains s’amusent à ne pas se présenter en salles de classe dépourvues elles-mêmes de lecteurs biométriques qui devraient déjà être installés dans tous les lycées de la République. « On devrait avoir un cours de mathématique », lâche, sournoisement, un élève de seconde, loin des 12 mesures appelées à aider