Le dossier que commençait à dévoiler René Ouari était captivant. Je regardai avec inquiétude la
bouteille de whisky dont le contenu avait sensiblement baissé. Je ne voulais surtout pas que l’alcool
brouille les facultés de mon ami à ce stade du récit. Il sembla avoir deviné mes pensées, car il déposa le
verre, et poussa loin de lui, sur le tabouret, la bouteille comme pour me signifier qu’il tenait lui aussi à
avoir l’esprit clair.
-Le lendemain matin, je fis venir Sourbier et je lui expliquai tout. Il s’alarma, me reprochant comme je