Relations Internationales/ Entrevue

La diplomatie haïtienne scrutée en théorie et en pratique

Le Nouvelliste a rencontré le Dr Watson Denis, professeur d’Histoire de la Caraïbe, à l’Université d’Etat d’Haïti (UEH), et auteur de plusieurs travaux de recherche sur les disciplines qu’il enseigne ici et ailleurs. Il est également le directeur exécutif du Centre de recherche et d’études spécialisées en sciences humaines et sociales (Centre Challenges) qui organise, entre autres, des séminaires et des conférences-débats sur les grandes questions affectant à un titre ou à un autre l’évolution de la nation. Nous l’avons rencontré au moment où il venait de placer la dernière virgule à son prochain ouvrage intitulé: « Haïti au-delà du 12 janvier 2015: droit, constitution et politique », qui paraîtra sous peu à Port-au-Prince. En attendant la parution de cet ouvrage qui promet d’être fort intéressant à plusieurs points de vue, selon ce que nous avons compris, nous avons eu le plaisir d’analyser avec le professeur Denis les arcanes de la diplomatie haïtienne sur une courte période de temps, l’année 2014 et l’année 2015. Soit dit en mode réflexif et en mode prospectif. Entretien.

Le Nouvelliste (LN): Sachant que vous êtes un analyste des relations internationales, quels ont été, selon vous, les points forts de la politique étrangère d’Haïti au cours de l’année 2014? Watson Denis (WD) : Politique étrangère? C’est beaucoup dire dans le cas d’Haïti. Vous venez de donner un rôle majeur à notre chère Haïti, qui le mérite bien. Permettez-moi avant de répondre à la question de manière spécifique de faire une remarque, d’ordre général pour ne pas dire théorique. Mais c’est avant tout une question d’école ou de ligne de pensée.
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