Maxime Roumer, le sénateur, qui s’ennuie d’habitude entre une séance à huis clos et une audition ministérielle, est plus artiste qu’il ne le paraît. Partout, comme on le sait, il s’instruit, réfléchit, discute, étudie, tout en érudition et en finesse. Son travail, sporadique et saccadé, de «faux-vrai» peintre du dimanche, lui permet de raconter l’histoire de son pays sous la forme d’une tragi-comédie d’une incandescente drôlerie. Tant par des dessins que par des images floues et presque brusques. Loin d’avoir renié son talent, comme il veut tr