Après trois jours de négociations, les acteurs politiques ne sont toujours pas parvenus à signer un accord sur la crise préélectorale avant le 12 janvier. L’organisation politique de Jean-Bertrand Aristide n’a pas oublié qu’Evans Paul a été le fer de lance des mouvements populaires des années 2003 et 2014 qui ont conduit à la chute de leur leader. Elle ne le lui pardonne pas. Boudant, vendredi, une invitation du chef de l’Etat, Fanmi Lavalas exige le choix d’un Premier ministre sur la base d’un consensus entre Michel Martelly et les partis poli