Définitivement, la poésie, l’émotion, le rêve, le paranormal, la nostalgie peuvent faire bon ménage avec la passion des mots, la grâce, les choses minuscules… C’est cela qui, à mes yeux, fait la force et le charme des récits de Syto Cavé. Ses deux dernières miniatures – «Une rose rouge entre les doigts» (2011) et « La cabine jaune » (2014)- s’efforcent bien davantage, avec une sorte d’imagination décapante, de parcimonie ou de magnétisme, de renouer le pacte d’amour entre l’écriture et le discours, entre le temps et nous, passagers rieurs, perp