En écrivant ce texte, Bonel Auguste semble avoir été en extase, repassant dans son esprit une superbe chorégraphie qui l’a profondément marqué. Un spectacle sans doute qui l’oblige à faire entendre sa lyre. « Chak fanm ki sou planche a/Se yon toupi tou limen/ k ap simen etensèl nan san m ».
Deux images sont à considérer ici : « toupi tou limen » et « etensèl ». La toupie étant un jouet de forme conique ou sphérique muni d’une pointe sur laquelle on le fait tourner, illustre parfaitement les mouvements corporels de ces femmes qui s’installen