LITTERATURE/CRITIQUE/OEUVRE

Le goût amer de l’exil

Depuis un certain temps, on parle d’écrivains dits de la diaspora. Certains critiques parlent même de littérature et d’écrivains du dehors, comparativement à ceux du dedans. Cette catégorie est issue du flot d’émigrés de la fin des années cinquante, sous la poussée conjuguée de la répression politique et des difficultés économiques. Ayant fait la douloureuse expérience de l’exil, ces écrivains ne peuvent pas s’empêcher d’en faire une thématique privilégiée dans leurs œuvres, consciemment ou inconsciemment.

Lucmane Vieux
lucmanov@yahoo.fr
Par Lucmane Vieux lucmanov@yahoo.fr
24 nov. 2014 | Lecture : 4 min.
Vers la fin des années cinquante, avec la politique de persécution de François Duvalier et les difficultés économiques, l’exil va toucher l’ensemble de la population haïtienne et, bien sûr, de très nombreux écrivains et intellectuels : la littérature dite « de la diaspora » ou « du dehors » s’est alors largement développée, écrit Louis-Philippe Dalembert dans son article « Une littérature de l’exil » publié dans le numéro 133 de la revue ‘’Notre Librairie’’. Ainsi, le phénomène migratoire a un impact majeur sur la littérature haïtienne. Toute u
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.