Robert Paret
La dernière fois que je l’ai rencontré, il y a peu de temps, je sentais que ça n’allait pas. J’étais passé reprendre de lui un livre que je lui avais passé deux mois auparavant, pensant que la lecture le distrairait un tantinet de ses tourments. Il me confia avec un peu d’embarras qu’il n’avait jamais, depuis lors, touché au bouquin. Ce qui m’étonna, car en sa qualité d’intellectuel et de journaliste il ne manquait jamais de s’intéresser aux affaires du pays et de pousser sa curiosité à la découverte de sujets ou des réflexions