Non moins pertinente qu’inédite, la thématique « fusions d’identités et de performances » (premier volume) est traitée à neuf, en « kreyòl » et en français. En un sérieux collage de notices et de journaux, les contributeurs édifieront les lecteurs à la complexité de la musique haïtienne, connectée dans ses rapports multiples à la société.
Laurent Dubois, redessinant le séjour de Victor Schœlcher en Haïti, nous faufile dans l’univers du « banza » (haïtien), une guitare (faite à base de callebasse) ainsi nommée par les nègres. Souci du détai
Ethnomusicologie
« Haïti et sa musique : fusions et performances »
Au lieu d’une édition de piètre qualité, le bulletin du Bureau national d’ethnologie est écrit par une palette de belles plumes. Réflexions poussées, documentation riche, approches innovantes, bibliographies imposantes, études rigoureuses : connecter la musique à la société et à sa complexité fut le pari des contributeurs, ethnomusicologues de haut vol.