Les propositions de sortie de crise se multiplient. Il y en a de farfelues et d’autres cousues de fil blanc. Il y en a de révolutionnaires et d’autres qui, si on suit les raisonnements qui les soutiennent, nous porteraient à croire qu’envoyer une fusée sur la lune est aussi simple que 2+2 font 4.
La crise préélectorale est en train de se transformer en crise de régime, en crise constitutionnelle. Il y a comme une envie de changement dans l’air. Sommes-nous prêts à en payer le prix ? Il y a aussi une apathie, une paresse, l’envie d’attendre que