Mon amie Ghila

Dany Laferrière C’est l’écrivain Antonio d’Alfonso, un ami commun, qui m’a envoyé un mot gorgé de larmes.

Dany Laferrière
De l'Académie française
Par Dany Laferrière De l'Académie française
02 oct. 2014 | Lecture : 3 min.
Dany Laferrière C’est l’écrivain Antonio d’Alfonso, un ami commun, qui m’a envoyé un mot gorgé de larmes. La mort de Ghila m’a atteint à Paris, une ville qu’elle aimait beaucoup, comme elle aimait aussi La Havane, Tanger et Port-au-Prince. Malgré sa longue maladie, je n’avais pas pensé à sa mort. Ce n’était pas son genre de mourir. Je l’ai vue il y a peut-être deux mois à l’Hôpital juif de Montréal, dans un état déplorable. Deux semaines plus tard, elle recevait chez elle quelques amis à dîner. On parlait de tout, sauf d’Israël. C’était sa ble
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