L’atmosphère est plus calme que d’habitude au Centre d’éducation spéciale. Les professeurs, les uns plus démotivés que les autres, essaient de garder le sourire. Des chaises pour la plupart installées en parallèle, des salles de classe désemplies, des petites tables placées vaguement à l’intérieur de la clinique du centre… Au cœur de ce décor non propice au travail, la directrice du CES, Maryse Jean-Jacques, essaie tant bien que mal d’assurer l’intégration de quelques enfants à besoins spéciaux venus ce lundi dans la matinée. Touchée dans sa