Défier le Pontife

Quand le ciel disparaît sous les nuages pesants Qui noircissent mon jour allant clopin-clopant Vers les derniers rayons du sombre crépuscule Je me fie à mon sens, souvent très peu crédule Mon monde se refuse à s'en remettre au sort De l'espoir insensé et creux d'un croque-mort Qui feint un trépassé, vidé de sa conscience Défiant notre réel, faisant mentir la science Fourvoyé et perdu dans ce tableau funeste Ma face perd sa hargne et mon esprit son leste Et le temps pondéré abritant un air frais Relâche la lourdeur de son teint trop épais Et mes yeux voient le jour jaillir de nulle part Comme ma foi rebelle abjure le champart Je renonce à livrer ma conscience au royaume Dont le pontife né est déchu de son heaume .

Joseph Guyler C.  Delva
Par Joseph Guyler C. Delva
19 sept. 2014 | Lecture : 1 min.
Quand le ciel disparaît sous les nuages pesants Qui noircissent mon jour allant clopin-clopant Vers les derniers rayons du sombre crépuscule Je me fie à mon sens, souvent très peu crédule Mon monde se refuse à s'en remettre au sort De l'espoir insensé et creux d'un croque-mort Qui feint un trépassé, vidé de sa conscience Défiant notre réel, faisant mentir la science Fourvoyé et perdu dans ce tableau funeste Ma face perd sa hargne et mon esprit son leste Et le temps pondéré abritant un air frais Relâche la lourdeur de son teint trop épais
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