Quand le ciel disparaît sous les nuages pesants
Qui noircissent mon jour allant clopin-clopant
Vers les derniers rayons du sombre crépuscule
Je me fie à mon sens, souvent très peu crédule
Mon monde se refuse à s'en remettre au sort
De l'espoir insensé et creux d'un croque-mort
Qui feint un trépassé, vidé de sa conscience
Défiant notre réel, faisant mentir la science
Fourvoyé et perdu dans ce tableau funeste
Ma face perd sa hargne et mon esprit son leste
Et le temps pondéré abritant un air frais
Relâche la lourdeur de son teint trop épais