L’une des difficultés les plus terrifiantes auxquelles sont confrontés nos dirigeants, c’est la fréquence des élections. Plus grave encore, ils dénoncent avec une certaine unanimité le coût élevé de leur tenue. Asphyxié par un État effondré, en faillite, le pays a plus que jamais besoin d’une stabilité politique et institutionnelle. C’est ce grand souci patriotique qui guidait le président René Préval lorsqu’il a intégré «l’harmonisation de tous les mandats électifs à cinq (5) ans à partir de 2016» dans les propositions d’amendement constitutio