Le pouvoir actuel n’est pas le plus bête du monde, mais il est le plus frileux, le plus ambigu. Il s’est laissé entraîner par une opposition pas si brillante que ça, dans un environnement torride. De fait, elle n’y va pas de main morte, non seulement sur les prescrits constitutionnels (l’application de l’article 289 pour former le Conseil électoral provisoire en attendant l’établissement du Conseil électoral permanent), mais aussi sur des questions aussi substantielles que l’indépendance de l’appareil judiciaire, la sécurité des candidats, des