Des nuages translucides laissent percer un soleil flamboyant. Il ne pleuvra pas en cette fin d’après-midi, mais, à quelques arpents d’une marchande de beignets, le tonnerre gronde. Et, tout à coup, l’on se précipite vers l’autocar devant nous ramener à Port-au-Prince. Je prends place. En charmante compagnie, le cœur léger, après de merveilleuses plongées dans la mer verdâtre de Gressier, d’inoubliables randonnées en canot, je pressens que le sommeil ne m’est pas loin. Sans pourtant penser aux bouchons qui ne sont jamais aussi loin dans cette vo