Quand, le vendredi 29 août, j’entendis la dernière phrase du papier de la correspondante de Radio France Internationale à Yaoundé, capitale du Cameroun : «Les stades en Algérie sont devenus des cimetières où la mort rôde», je réalisai la profondeur du drame que vit le football algérien. La dépouille du jeune Albert Ebossé venait d’arriver dans son pays d’origine. Sur le tarmac, se tenait la famille de la victime. Le ministre des Sports algérien a décidé la suspension des compétitions. Le caillassage après le coup de sifflet final est courant.