Quarante-huit heures après que le président du Sénat a adressé une correspondance au chef de l’Etat l'invitant à s’asseoir avec l’opposition politique sur la crise préélectorale, Michel Martelly répond à Dieuseul Simon Desras en ces termes : «…muni du pouvoir que me confère l’article 136 de la Constitution, je ne vous refuserais pas mon aide si je recevais un signal clair de votre part en ce sens… » Dans cette correspondance responsive, datée, du vendredi 22 août, du chef de l’Etat au sénateur Desras dont Le Nouvelliste a obtenu copie en exclusivité, nous lisons : « La ‘’crise préélectorale’’ à laquelle vous faites référence nous interpelle tous et moi en tout premier lieu, comme en attestent mes nombreuses démarches auxquelles vous êtes à la fois d’ailleurs témoin et partie prenante.