Robert Paret
A l’aube d’un jour blafard où les fêtards se préparent à boucler les trois jours des festivités qu’on se plaît à dénommer « Carnaval des fleurs », le soleil semble réticent à montrer ses premiers rayons, comme pour annoncer un climat morose. Qui sait, un mauvais présage ! Et comme pour confirmer cet augure, le malheur frappe à ma porte avant que mes pupilles ne s’ajustent à la douce lueur du jour naissant. La nouvelle me tombe comme une massue sur la tête: Je viens de perdre ma mère. « Elle vient de partir en toute tranquilli