Il est vrai que depuis l’Indépendance, s’il me faut parodier Aline Lacombe, de la presse écrite haïtienne, notre pays est resté étrangement fasciné par l’échec. Mais ma recommandation, procédant d’une perception lucide du fait journalistique revêt un caractère d’urgence dans la conjoncture socio-politique haïtienne.
Notre peuple, dont des lustres ont fauché les espérances, après avoir perdu toute confiance dans l’Etat, reconnaît à sa presse une fonction de salubrité publique en l’acceptant comme une référence politique et sociale. Cette puissa