Natif Natal

Quatre mois depuis la sortie du quatrième album de BélO. Ticket rend visite à l’artiste en sa résidence privée. Direction Route de Frères, pour recueillir les nouvelles de « Natif Natal ». Un répertoire, d’une sonorité différente selon l’artiste, qui atteste sa maturité. Bien apprécié à l’étranger, l’opus, en revanche, ne reconduit pas jusqu’alors le succès populaire qu’a connu le premier disque de Bélo. En tout cas, une fois la porte d’entrée franchie, on s’introduit dans le lakou tankil, comme l'artiste qui nous attend.

Dimitry Nader Orisma
Par Dimitry Nader Orisma
17 juil. 2014 | Lecture : 3 min.
Sur sa galerie, il dodine l'air reposé. Simple de nature et tranquille de tempérament, BélO respire le calme dans une cour embellie de verdure qu’un jeune homme arrose avec soin avant de faire état de « Natif Natal ». L’homme qu’on entendait fredonner et siffler sa joie dans une pièce au fond il y a quelques minutes aborde l’entrevue avec sérieux. Dans ses propos émaillés de philosophie, du nerf vient cimenter la conversation à chaque fois qu’on tend à établir un certain rapport entre son premier album, « Lakou trankil », et le reste. Manifes
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