Elections-CEP/Opposition

«Si le Parlement est caduc, Martelly partira aussi », menace Desras

Jamais le président du Sénat de la République n’a été aussi menaçant, sûr de ses capacités et de ses moyens pour rendre coup pour coup au chef de l’État s’il tente de déclarer caduc le Parlement, le deuxième lundi de janvier 2015. Dieuseul Simon Desras, qui a croisé, par hasard, Le Nouvelliste dans un restaurant à Pétion-Ville mardi, a lancé un ultimatum clair et simple à Michel Martelly…

Robenson Geffrard
Par Robenson Geffrard
15 juil. 2014 | Lecture : 4 min.
« D’ici le 15 août, si rien n’est fait pas pour organiser les élections, nous passerons à une autre phase. Ma collaboration avec ce gouvernement prendra fin et j’endurcirai ma position », a fulminé le président du Sénat sur un ton ferme et résolu. Dieuseul Simon Desras ne souhaite pas être le chef de l’opposition face au chef de l’État. Il veut éviter cette situation, mais sinon « nous serons devant le fait accompli et nous n’aurons pas le choix », a-t-il dit. Il y a un déficit de confiance entre Michel Martelly et les sénateurs. C’est un fait
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.