Timoun se moun

Le phénomène de la domesticité en Haïti n’en finit pas de soulever les consciences citoyennes. À quand la fin de cette pratique ? Aujourd’hui encore, aucune institution haïtienne ne dispose de chiffres fiables. Dans le cadre du projet « Timoun se Moun Pwoteje m pa Eksplwate m», la directrice de la Fondation Maurice A. Sixto, Gertrude Séjour, fait le point.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
15 juil. 2014 | Lecture : 3 min.
Le Nouvelliste (L.N..) : Maints observateurs reprochent au secteur de la protection des enfants de ne pas avoir de chiffres fiables sur le phénomène de la domesticité en Haïti. Qu'en dites-vous? Gertrude Séjour : Le phénomène de la domesticité infantile et juvénile est très complexe, surtout quand il s’agit de statistiques. En effet, les chiffres émis à ce sujet jusqu’à aujourd’hui sont très diversifiés et les variations sont énormes. Toutefois, il y a actuellement plusieurs institutions nationales et internationales qui se sont engagées à f
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