Avant de se faire photographier, Ruth Michel Dupoux se regarde une dernière fois sur l’écran de son mini iPad pour s’assurer de sa fraîcheur. Elle me demande pourquoi j’ai l’air un peu mal à l’aise. Je lui confie que je n’ai pas vraiment l’habitude, en tant que journaliste, des personnes aussi enjouées. J’ai dit ¨enjouée¨, c’est un euphémisme pour décrire sa personnalité. C’est décidémment quelqu’un d’extraverti qui met du sien dans tout ce qu’elle entreprend.
Petite fille, elle transformait à son goût les robes qu’on lui offrait. Sa mère, à