Circuler à pied aux abords du marché de Pétion-Ville et dans la plupart des artères de cette commune relève de la bravoure. Peu d’espace restant entre les centaines de piétons. Les marchandes et les engins roulants dictent leur loi. Dans la foule compacte, des individus n’hésitent pas à dévaliser les passants. Ouvrant les sacs à main, les sacs à dos, ils subtilisent les porte-monnaie, les portables. La situation est identique dans le Port-au-Prince de l’après- séisme, où le bas de la ville et les aires de stationnement des véhicules, les