Jeudi 17 avril. Emporté la veille par la pneumonie pour laquelle il avait été hospitalisé, il a rendu l’âme à son domicile à Mexico où des journalistes internationaux s’engouffrent devant son cortège funéraire. Aracataca, village colombien qui l’a vu naître le 6 mars 1927, est en deuil. Juan Manuel Santos, président de la Colombie, décrète en hommage à la mémoire de « Gabo » (son surnom affectif), trois jours de deuil. « Drapeau en berne devant toutes les institutions publiques », selon ses instructions, pour saluer le départ de ce talent imme