Mérès Wèche
Le succès éditorial monstre qu’a connu, en 2003, le dernier livre de Gabriel Garcia Marquez, « Vivir para contarla », a été surtout motivé par les rumeurs insistantes concernant la mauvaise santé de l’écrivain chez qui un cancer a été diagnostiqué, un an auparavant.
Dans ce contexte, un nouveau livre - et pour comble de bien ses mémoires - a été perçu par le grand public comme le chant du cygne. La communauté entière des écrivains, journalistes, intellectuels, hommes d’État se voyait dans l’obligation d’aller rendre un hommage se