Sur une étagère en acajou, entre des livres et des objets décoratifs, il y a quatre pipes recouvertes d’un épais manteau de poussière et de solitude. Sevrées, elles sont en manque. De l’index droit et des lèvres de Carl Labossière, 71 ans. Pour ce mapou du journalisme, ranger ses pipes, son paquet de tabac Capitaine black bleu, c’est abandonner une partie de sa légende.
Contre avis médical, Carl Labossière, en bon accro, passe du calumet à une cigarette plus légère, le Pall mall bleu. « C’est l’un des rares plaisirs qu’on ne peut pas m’enlev