Partir, étudier et retourner dans sa région natale, c’est en quelque sorte la règle pour des jeunes Nord-louisiens. Pour eux, il n’est pas question d’abandonner leur région natale pour s’établir définitivement à Port-au-Prince ou ailleurs. Suite aux turbulences politiques en 2004 avec la chute de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide, c’était l’occasion pour Caleb Hyppolite Jean, qui étudiait la sociologie à la Faculté d’ethnologie de l’Université d’État d’Haïti (UEH), et beaucoup d’autres jeunes universitaires de retourner dans leur ville nat