ONA : la situation a empiré

La situation qui perdure au niveau de l’Office national d’assurance-vieillesse (ONA) a empiré ce lundi. Les activités étaient au point mort dans les annexes situées dans la région métropolitaine et dans d’autres coins du pays, particulièrement à Jacmel, aux Gonaïves et à Jérémie. Les employés continuent d’exiger la démission du directeur general, Bernard Degraff.

Gérard Junior Jeanty
Par Gérard Junior Jeanty
31 mars 2014 | Lecture : 4 min.
2h. Jean Eugène Moïse, 84 ans, un pensionnaire de l’ONA, se présente pour tirer son chèque à Delmas. Soutenu à la fois par sa canne et un proche, il revient ce lundi après un déplacement en vain la semaine écoulée. « Vieillard, tout est paralysé par ici. Il vaut mieux que tu prennes la direction de Pétion-Ville », dit un policier à l’octogénaire qui a rebroussé chemin. À Delmas, les activités sont paralysées au niveau de l’ONA. A la périphérie, des employés sont massés devant les locaux. C’est aussi le cas pour l’annexe de Pétion-Ville où des e
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