Un samedi soir, 7h. Au centre-ville de Jérémie, la nuit s’est déjà installée. Mais déjà tout semble bouger. Dans le halo lumineux de quelques lampadaires ou des poteaux électriques, quelques groupes se forment, échangent des blagues, se taquinent ou interpellent des passants de leurs connaissances.
En effectuant un tour d’horizon, on aperçoit des jeunes, en couple, ou allant par bandes de quatre ou cinq arpentant les rues à la recherche d’attractions. Les maigres infrastructures existantes hébergent rarement une activité récréative la nuit. D