Jérémie se cherche une vie nocturne!

Réputée le Paris d’Haïti dans les années 50, autant pour ses charmes que pour une vie socioculturelle active, Jérémie, chef-lieu du département de la Grand’Anse, a perdu depuis fort longtemps ce titre prestigieux. Du moins c’est l’avis d’un quinquagénaire nostalgique. A observer la ville, la nuit, à la lueur des lumières blafardes que diffusent quelques lampadaires à énergie solaire, et la vie qui s’y mène, l’évidence saute aux yeux. Les Jérémiens, faute d’infrastructures socioculturelles et d’activités économiques substantielles, mènent une vie nocturne plutôt banale.

Yvon Janvier
jyvon21@gmail.com
Jérémie-Grand’Anse
Par Yvon Janvier jyvon21@gmail.com Jérémie-Grand’Anse
22 janv. 2014 | Lecture : 4 min.
Un samedi soir, 7h. Au centre-ville de Jérémie, la nuit s’est déjà installée. Mais déjà tout semble bouger. Dans le halo lumineux de quelques lampadaires ou des poteaux électriques, quelques groupes se forment, échangent des blagues, se taquinent ou interpellent des passants de leurs connaissances. En effectuant un tour d’horizon, on aperçoit des jeunes, en couple, ou allant par bandes de quatre ou cinq arpentant les rues à la recherche d’attractions. Les maigres infrastructures existantes hébergent rarement une activité récréative la nuit. D
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