Duvalier pintade, ses victimes crient justice

3 ans après son retour en Haïti, Jean-Claude Duvalier, poursuivi par la justice, semble avoir, selon ses détracteurs, un brevet d’impunité rose bonbon. Pour ses victimes, ulcérées par le traitement du dossier par la justice haïtienne et le gouvernement, la réconciliation ne pourra pas supplanter la justice.

Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
Par Roberson Alphonse ralphonse@lenouvelliste.com
16 janv. 2014 | Lecture : 4 min.
«Je n’ai rien à foutre avec la réconciliation. » Acide, Adrienne Gilbert, 68 ans, victime de la dictature des Duvalier, pourrait bien se faire laver la bouche avec du savon. Mais elle a au moins le mérite d’être claire. Ce jeudi 16 janvier 2014, trois ans après le retour de Jean-Claude Duvalier en Haïti, l’ex-militante du PEP, arrêtée au Cap-Haïtien à 23 ans par Gérard Louis le 2 juillet 1969, incarcérée trois ans et demi aux Casernes Dessalines, réclame justice pour les préjudices subis. Sans se bercer d’illusions sur la justice de son pays.
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