Soucieux de préserver les assises diplomatiques de sa présidence, il ne restait en fait au président de la République que l'alternative par le pire dans le dossier du choléra: trahir les nombreuses victimes de l'épidémie qui s'est vite muée en une tragédie nationale d'une rare ampleur. D'où, pour employer un euphémisme gentil, les récentes déclarations molles de Michel Martelly dans la presse américaine sur la question.
À une journaliste de Foreign Policy, curieuse de savoir pourquoi le gouvernement haïtien ne s'est pas constitué partie ci