Quand j’étais étudiant, une réalité s’imposait insidieusement : il fallait coûte que coûte qu’à la fin de ma spécialité, je trouve une bourse pour l’étranger. La formation haïtienne était considérée comme incomplète et, disons le carrément, désuète ; le malade ne croyait qu'au médecin revenu de l’étranger. Je cherchai donc cette bourse sur l’internet, car n&rsqu